Sommaire

Ni le Coran ni les hadiths ne nient l’efficacité de la magie. Celle-ci est attribuée à des lois cachées liant les créatures entre elles, ou à l’intervention d’êtres invisibles (djinns). De nombreux théologiens ou philosophes se sont penchés sur ce savoir interrogeant la pensée profane comme religieuse. Nombre de ces savants musulmans ont condamné la magie en s’appuyant sur des versets coraniques ou traditions du Prophète. Cependant, l’ambiguïté des textes a aussi permis une relative tolérance encadrée pour certaines pratiques magiques. De là, une véritable tradition magique s’est développée dans le monde musulman dès le Moyen Âge et jusqu’à nos jours.

27/05 - Les fondements de la magie en Islam

Pierre Lory est agrégé d’arabe et islamologue, Directeur d’études à la Section des sciences religieuses de l’EPHE sur la chaire « Mystique musulmane », membre du Laboratoire d’études sur les monothéismes (LEM)

06/06 - La magie entre interdiction et tolérance
13/06 - La pratique de la magie islamique

Jean-Charles Coulon, historien médiéviste et philologue, est chercheur au CNRS à la section arabe de l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (IRHT). Il est directeur adjoint et secrétaire de rédaction de la revue Arabica

3 séances de 18h30 à 20h00
Lundi 27 mai & jeudi 6 et 13 juin 2019
Tarif normal : 55 € | Tarif réduit : 34 €

EPHE - Bât. Maison des Sciences de l'Homme
54 boulevard Raspail, Paris 6^e
Salle AS1-01 (1^er sous-sol, salle 1)
Métro : Sèvres-Babylone, Rennes ou Saint-Placide