LE 19/03/2019.
LE 26/03/2019.
LE 02/04/2019.
LE 09/04/2019.
LE 16/04/2019.
Sommaire
Les lieux de culte occupent en France une place patrimoniale remarquable qui éclipse bien souvent le dynamisme des constructions récentes. Or, qu’il s’agisse de suivre les déplacements de la population ou de prendre en compte une pluralité religieuse accrue, de faire appel à des architectes en vue ou de bâtir des édifices fonctionnels insérés dans le tissu urbain, la construction d’églises, de temples, de synagogues, de mosquées ou de pagodes… est loin d’être un enjeu mineur dans la gestion contemporaine du religieux. Centré sur Paris et l’Île-de-France, ce cycle s’attachera tant à l’implantation qu’aux caractéristiques architecturales de ces édifices fort divers.
12/03 - Construire (encore !) des églises dans le monde actuel (1960-2018)
Isabelle Saint-Martin est historienne de l’art, Directrice d’études à l’EPHE, Section des Sciences religieuses, chaire « Arts visuels et christianisme, XIXe-XXIe siècle », directrice de l’IESR, membre de l’équipe Histoire de l’art, des représentations et de l’administration dans l’Europe moderne et contemporaine (HISTARA)
19/03 - Une nouvelle problématique : l’implantation des églises évangéliques
Sébastien Fath est historien, chercheur au CNRS et membre du GSRL
26/03 - Une nouvelle cathédrale russe en bord de Seine
Ekaterina Gordienko est historienne, membre de l’équipe Histoire de l’art, des représentations et de l’administration dans l’Europe moderne et contemporaine (HISTARA)
L’apparition d’une deuxième cathédrale orthodoxe russe à Paris est la conséquence des relations complexes entre le Patriarcat de Moscou et l’émigration russe en France. Cette conférence vise à préciser le contexte historique et sociologique de l’implantation de ce nouveau centre de culte orthodoxe russe. L’analyse portera également sur la dimension architecturale de la cathédrale et sur la portée symbolique de sa décoration.
02/04 - Le paradoxe des synagogues de Paris et de sa région au XXe siècle : essor et déclin
Max Polonovski a été conservateur général en charge du patrimoine juif au ministère de la Culture
Plusieurs facteurs sont à l’origine de la mutation profonde qu’a connue le judaïsme français au cours du XXe siècle : la loi de séparation, la fin du franco-judaïsme, la brutale poussée démographique née de l’indépendance de l’Algérie et ses conséquences culturelles, etc. La construction de dizaines de synagogues et de centres communautaires dans un court laps de temps témoigne de la fin d’un modèle christianisé depuis le XIXe siècle. Ce qui pourrait apparaître comme une expression architecturale anarchique en fonction de besoins communautaires immédiats mériterait de faire l’objet d’un inventaire et d’une analyse pour laquelle on proposera quelques pistes de recherche.
09/04 - L’Institut Musulman de la Mosquée de Paris : histoire d’un symbole de l’islam dans la capitale
Dorra Mameri-Chaambi, historienne, est membre du GSRL et chargée de cours à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Sa recherche doctorale a porté sur l’histoire de la Grande Mosquée de Paris
À l’inverse d’une approche politico-médiatique qui tend à banaliser une analyse de l’islam par l'évènement et sous l’angle de l’identité, cette séance proposera de mieux comprendre l’évolution de l'Islam en France à l’aune de son histoire politique et sociale par le biais de l’Institut Musulman de la Mosquée de Paris de sa création à nos jours et de saisir les différents faisceaux d’influences ayant jalonné cette institution nonagénaire.
16/04 - Édifices bouddhistes : entre réemploi et invention
Louis Hourmant est sociologue des religions (IESR) et chargé de cours à l’UPEC
L’implantation du bouddhisme est récente en France et sa traduction dans le paysage emprunte des formes variées allant de l’invisibilité, dans le cas de nombreux centres de méditation, au réemploi de constructions civiles allié à l’érection d’édifices plus exotiques, dans le cas notamment du bouddhisme tibétain. La conférence, centrée sur deux édifices franciliens, la Grande Pagode du Bois de Vincennes, vitrine de l’Union bouddhiste de France, et le tout nouveau temple de Bussy-Saint-Georges voulu par le mouvement missionnaire taiwanais Fo Guang Shan, s’attachera à montrer les formes architecturales et les enjeux religieux de ces implantations.
6 séances de 18h30 à 20h00
Mardi 12, 19, 26 mars & 2, 9 et 16 avril 2019
Tarif normal : 108 € | Tarif réduit : 67 €
EPHE - Bât. Maison des Sciences de l'Homme
54 boulevard Raspail, Paris 6e
Salle AS1-01 (1er sous-sol, salle 1)
Métro : Sèvres-Babylone, Rennes ou Saint-Placide
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