LE 10/11/2020.
LE 17/11/2020.
Sommaire
Ce cycle sur les pratiques religieuses en Afrique subsaharienne abordera la variabilité et les traits récurrents des rites de divination en examinant comment ces pratiques permettent aux personnes en proie à une incertitude troublante d’expérimenter la possibilité d’une situation meilleure. Les deux autres séances seront consacrées au culte des dieux-fétiches et à l’évolution du culte des génies en milieu urbain en Afrique de l’Ouest.
Attention : en raison des nouvelles restrictions sanitaires, ce cycle aura lieu en visioconférence GoToMeeting. Les personnes inscrites recevront par mail le lien pour assister à chaque cours à 18 heures, une demi-heure avant le début de celui-ci à 18h30.
Illustration : mère et enfant (sculpture dogon du 14e siècle, CC-Jastrow)
3 novembre. Les dieux-fétiches et leurs humains
Agnès Kedzierska-Manzon est anthropologue africaniste, membre de l’Institut des Mondes Africains (IMAF). Elle est directrice d’études à l’EPHE, Section des Sciences Religieuses (Ethnologie religieuse de l’Afrique sub-saharienne). Ses recherches portent sur les usages rituels du corps en Afrique, particulièrement en pays mandingue, sur les fétiches et autres choses-dieux, la chasse, la possession, les nouvelles formes de ritualisation et d’expertise rituelle en Afrique (New Age à l’africaine), le rituel comme une technique du corps et comme une technique de soi. Ses livres : Les génies, les fétiches et leurs humains. Le religieux en pays mandingue aujourd’hui (2017), Chasseurs mandingues : violence, pouvoir et religion en Afrique de l’Ouest (2014) et Guérisseurs et féticheurs : la médecine traditionnelle en Afrique de l’Ouest (2006, avec Benoît Jouvelet).
10 novembre. Les rouages de l’efficacité divinatoire
Après avoir considéré la variabilité et les traits récurrents des rites de divination dans les sociétés de l’Afrique subsaharienne, on réfléchira à comment ces pratiques permettent aux personnes en proie à une incertitude troublante d’expérimenter la possibilité d’une situation meilleure.
Michael Houseman est anthropologue africaniste, membre de l’Institut des Mondes Africains (IMAF). Il est directeur d’études à l’EPHE, Section des Sciences Religieuses (Religions de l’Afrique noire (ethnologie)). Ses axes de recherche sont la pratique rituelle en Afrique centrale, la parenté et l’organisation sociale, le New Age et paganisme contemporain, la danse. Son dernier livre sur le rituel est Le rouge e(s)t le noir. Essai sur le rituel (2012).
17 novembre. Le New-Age à l’africaine ? Les cultes des génies aujourd’hui
Agnès Kedzierska-Manzon
3 cours du soir de 18h à 19h30
Mardis 3, 10 et 17 novembre 2020
Tarif normal : 55 € | Tarif réduit : 34 €
Vous souhaitez payer par carte bancaire ou par chèque ? Rendez-vous sur la page dédiée de notre site.
Ce cycle (10) était prévu en mars-avril 2020 et a dû être reporté à cause de la pandémie de Covid-19. Les personnes qui s'y étaient inscrites la saison passée ou ayant souscrit un passeport 2019/2020 n'ont pas besoin de se réinscrire pour y assister.
EPHE - Bât. Maison des Sciences de l'Homme
54 boulevard Raspail, Paris 6e
Salle AS1-01 (1er sous-sol, salle 1)
Métro : Sèvres-Babylone, Rennes ou Saint-Placide