LE 11/01/2022.
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LE 24/01/2022.
LE 31/01/2022.
Sommaire
À l’époque de Kubilaï Khan (13e siècle), les élites mongoles adoptent le bouddhisme tibétain avant de l’imposer, fin 16e siècle, à leurs sujets restés chamanistes. Deux siècles plus tard, dans le contexte de l’allégeance aux Mandchous, un tiers de la population masculine vit dans près de 3000 monastères. Quand les Mongols redeviennent indépendants en 1911, c’est une grande figure du bouddhisme qu’ils mettent sur leur trône. Cet ancrage sociétal permettra au bouddhisme mongol de surmonter sa quasi-éradication durant la période communiste (1924-1990) et de renaître après 1990 dans un contexte inédit de pluralisme politique et religieux.
Quels changements le bouddhisme a-t-il apporté à la société mongole et à sa représentation du monde ? Peut-on parler de bouddhisme mongol, ou s’agit-il d’une forme de bouddhisme tibétain ? Comment le bouddhisme s’adapte-t-il aux défis d'aujourd'hui, et quelles relations entretient-il avec l'État mongol démocratique ?
Illustration : monastère de Khamryn Khild dans le désert de Gobi (Marcin Konsek, CC BY-SA 4.0)
Mardi 4 janvier 2022
L'introduction du bouddhisme parmi les autres religions de l'empire mongol (13e-14e siècles) et la renaissance bouddhique du 16e siècle
Isabelle Charleux
Mardi 11 janvier
Le bouddhisme des Mongols dans l'empire mandchou des Qing : histoire, architecture et culture matérielle
Isabelle Charleux
Mardi 18 janvier et lundi 24 janvier
Le bouddhisme mongol face aux mutations du 20e siècle
Marie-Dominique Even
Lundi 31 janvier
Regain de la vie bouddhiste dans la Mongolie d’aujourd’hui : le pèlerinage de Khamryn Khiid
Isabelle Charleux
Isabelle Charleux est directrice de recherches au CNRS, rattachée au GSRL. Ses recherches portent sur la religion et la culture matérielle des Mongols de Mongolie et de Chine (Mongolie-Intérieure) aux époques modernes et contemporaine. Elle a publié notamment Temples et monastères de Mongolie-Intérieure.
Marie-Dominique Even est orientaliste, chercheuse au CNRS, directrice-adjointe du GSRL. Ses recherches portent sur le chamanisme mongol aussi bien que sur les représentations et les pratiques religieuses bouddhistes. Récemment, elle a étudié le mouvement réformiste bouddhique des années 1920 en République populaire de Mongolie, les formes rituelles et religieuses qui se sont développées depuis 1990, année de la transition démocratique en Mongolie et le rôle des acteurs religieux dans le processus de démocratisation.
5 cours du soir
Mardis 4, 11 et 18 janvier, lundis 24 et 31 janvier 2022
Tarif normal : 90 € | Tarif réduit : 57 €
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