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« Personne ne me connaît mieux que moi »

Entrepreneuses religieuses de l'âge moderne et autobiographie

Monastères, ordres féminins, groupes piétistes, quiétistes ou dissidents ... les femmes ont trouvé divers moyens entre 16e et 18e siècle pour s’exprimer à voix haute et de façon autonome dans les mondes religieux catholique comme protestant. Un certain nombre de ces entrepreneuses religieuses ont fait le choix d’écrire et même de publier des autobiographies où elles témoignent de leur engagement et de leur foi mais aussi de leurs doutes, de leurs difficultés et de leurs combats. À travers ces textes peu connus, nous chercherons à voir si, au-delà des frontières politiques et confessionnelles, Thérèse d’Avila, Anna Maria Van Schurman, Antoinette Bourignon, Jeanne-Marie Guyon, Johanna Eleonora Petersen ou Kata Bethlen ont quelque chose de commun dans leur rapport à Dieu, aux Églises, aux êtres humains ... et à l’écriture de soi.