Annexe des cartes, index des noms propres.
Sommaire
Résumé
Cet ouvrage retrace l’histoire d’Israël depuis les débuts du sionisme au XIXe siècle jusque dans les années 1980. Né de la volonté politique de créer un Etat pour les Juifs minoritaires dispersés dans le monde, les sionistes ont revendiqué un droit historique sur la terre d’Israël. L’identité de l’Etat d’Israël a été profondément marquée par le caractère ambigu de l’idéologie sioniste. Se voulant un mouvement nationaliste d’essence laïque le sionisme était en effet essentiellement composé de personnes se réclamant de la religion juive (chap. II). L’ambition initiale des sionistes était de transformer l’homme juif en être nouveau, à travers une réappropriation de la terre ancestrale. C’est pourquoi, à partir du XXe siècle, le nationalisme juif a valorisé la colonisation juive de la Palestine autour de l’édification de Kibboutzim(villages collectifs agricoles).
Construite par l’immigration massive des Juifs venant des quatre coins du monde, la nation israélienne en quête de « normalisation », a cependant posé, dès le début de son existence, de nombreux problèmes internes, aussi bien politiques, économiques que culturels (chap. III). Loin d’avoir normalisé la « question juive », la création d’un Etat spécifiquement juif n’est pas parvenue à mettre un terme à la dispersion géographique des Juifs, numériquement majoritaires en Diaspora (chap. IV).
Israël n’est pas non plus parvenu à résoudre les tensions avec les Arabes. L’A. retrace l’histoire des relations entre Israël et les Arabes, depuis l’émergence du sionisme pré-étatique jusqu’à une époque récente. La proclamation de l’Etat d’Israël en mai 1948 a immédiatement été suivie par le premier conflit entre Israël et les pays arabes avoisinants, puis par la guerre d’Egypte en 1956, celle des Six Jours, la guerre de 1973 et le conflit au Liban (chap. V). Le dernier chapitre évoque l’évolution des relations internationales entretenues par Israël avec les différentes nations du monde au cours de la période concernée (chap. VI).
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Domaine : judaïsme
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Sous-domaine(s) : Israël
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Profil ouvrage : ouvrage grand public
Points forts
Dans une perspective historienne, les problémes posés par l’existence de l’Etat d’Israël sont passés en revue, avec la prise en compte de l’ensemble des enjeux culturels, politiques et économiques.
Décrite d’un point de vue « juif », l’histoire d’Israël n’en demeure pas moins une approche qui se veut englobante, puisqu’elle inclut le regard intérieur, porté sur l’Etat lui-même, et extérieur, à savoir les relations qu’Israël entretient avec son entourage, qu’il soit arabe ou mondial.
Par l’accent mis sur les contradictions que porte en elle l’idéologie sioniste, le lecteur comprend mieux les enjeux et les problèmes liées à la définition et à l’identification de l’Etat israélien.
L’A. retrace clairement les différentes ruptures dans l’attitude israélienne (surtout dans le chap. V), notamment à partir de la fin de la guerre des Six Jours en 1967, qui déplace la responsabilité politique et morale du conflit en grande partie sur Israël (p. 232).
Utilisation possible dans les programmes scolaires :
CLASSE |
DISCIPLINE |
THEME |
2e cycle |
histoire |
Histoire d’Israël (époque contemporaine) Sionisme |
R. G.
Domaines religieux : Judaïsme, Judaïsme : Territoires : Israël
Guide des ressources : Information : Ouvrages
Référence du document
Recension : « Barnavi Elie, BARNAVI Elie, Une histoire moderne d’Israël , France : Flammarion, 1991, 347 p. » 2007, , IESR - Institut d'étude des religions et de la laïcité , mis à jour le: 12/16/2016, URL : https://irel.ephe.psl.eu/ressources-pedagogiques/comptes-rendus-ouvrages/barnavi-elie-histoire-moderne-disrael-france