LE 08/11/2018.
LE 15/11/2018.
LE 22/11/2018.
Sommaire
En lien avec l’exposition « Cités millénaires. Voyage virtuel de Palmyre à Mossoul » présentée à l’Institut du monde arabe du 9 10 oct. 2018 au 10 fév. 2019.
Une visite guidée de l’exposition sera proposée (au tarif groupe), date et précisions données en début de cycle.
À l’occasion d’une exposition à l’IMA, le cycle présentera une série de portraits de ces cités antiques aujourd’hui menacées ou ravagées. Après une introduction aux techniques de reconstitution et aux chantiers de fouilles archéologiques, nous plongerons dans l’histoire de Lepcis Magna, vitrine de la Libye romaine, puis de Palmyre, florissante oasis du désert syrien sur une des routes de la soie, pour terminer par Ninive-Mossoul, aujourd’hui 2e ville d’Irak, mais auparavant dernière capitale de l’empire assyrien.
18/10 - Patrimoine du Proche-Orient : présentation de la collection numérique Grands sites archéologiques
Thomas Sagory est archéologue au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Il gère la collection « Grands Sites archéologiques » du Ministère de la Culture (http://archeologie.culture.fr/proche-orient/fr)
Depuis 2016, la collection numérique Grands sites archéologiques du ministère de la Culture propose une série dédiée au Patrimoine du Proche-Orient - patrimoineprocheorient.fr - afin de diffuser la connaissance sur les sites menacés et attaqués du Proche-Orient. Il s'agit d'un projet éditorial élaboré avec les plus grands spécialistes pour donner à voir ce que furent les civilisations et ces sites universels.
08/11 - Lepcis Magna, du comptoir phénicien à la vitrine impériale
Sabine Lefebvre | historienne, Professeur d'histoire romaine à l’université de Bourgogne, Directrice de l'UMR 6298 ARTEHIS
Port phénicien, Lepcis Magna bénéficia du débouché des caravanes et d'un fleuve, le wadi Lebda, pour se développer. Ayant fait des choix plus ou moins judicieux lors des conflits entre Rome et Carthage, puis durant les guerres civiles romaines, ce n'est qu'à l'époque augustéenne qu'elle prit une place de plus en plus importante : son urbanisme se modifia, des monuments de type romain s'implantèrent. Au début du IIIe siècle, Septime Sévère, un Lepcitain devenu empereur, en fit une vitrine de sa propagande. Un siècle plus tard, elle devint la capitale de la province de Tripolitaine, puis au fil des siècles, s'endormit : le sable commença à la recouvrir. Fouillée par les Italiens à partir de 1911, c'est un des plus beaux sites archéologiques qui a été préservé jusqu'à ce jour.
15/11 - Palmyre
Nicole Belayche est historienne de l’Antiquité. Directrice d’études à la section des Sciences religieuses de l’EPHE sur la chaire « Religions de Rome et du monde romain », membre du laboratoire Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques (ANHIMA)
Palmyre (Tadmor), oasis caravanière du désert syrien, se situe à mi-chemin entre l’Euphrate et la côte levantine septentrionale, sur l’une des « routes de la soie ». Son caractère d’interface, habilement géré par les quatre tribus locales et ses élites une fois Palmyre intégrée à l’empire romain, en a fait une vraie « fleur du désert ». Les aspirations à une affirmation politique de sa puissance ont culminé sous le règne de Zénobie dans les années 260 de notre ère. Outre une présentation de cette prospérité, des conditions de son développement et de ses manifestations dans le paysage urbain, on s’attachera à l’hybridation du visage culturel et religieux de la cité qui a fait perdurer les traditions indigènes.
22/11 - Ninive : archéologie et interprétation symbolique
Maria Grazia Masetti-Rouault est archéologue, Directrice d'études à l’EPHE, Section des Sciences religieuses, chaire « Religions du monde syro-mésopotamien : archéologie, histoire ». Elle est membre de l’équipe « Mondes sémitiques » de l’UMR Orient et Méditerranée, textes, archéologie, histoire
L'image de Mossoul, deuxième ville d’Irak, se superpose aujourd’hui à celle de Ninive, dernière capitale de l’empire assyrien, détruite à la fin du VIIe siècle av. n. è. ; Associée non seulement à l’évocation de la grandeur d’une civilisation, mais aussi à celle des effets de la guerre, Ninive/Mossoul représente un exemple historique de la continuité millénaire d’un lieu de contact et d’échange entre cultures, religions et pouvoirs différents.
4 séances de 18h30 à 20h00
Jeudi 18 octobre et 8, 15 et 22 novembre 2018
Tarif normal : 73 € | Tarif réduit : 47 €
EPHE - Bât. Maison des Sciences de l'Homme
54 boulevard Raspail, Paris 6e
Salle AS1-01 (1er sous-sol, salle 1)
Métro : Sèvres-Babylone, Rennes ou Saint-Placide
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Page internet de l'exposition
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