Sommaire

Résumé

Karl Taube nous démontre au travers de ce recueil que malgré le « désastre culturel » (p. 10) de la Conquête, la mémoire des mythologies mésoaméricaines a pu être préservée. L’introduction réaffirme l’unité du monde mésoaméricain précolombien en soulignant les nombreux traits communs aux pensées aztèques et mayas, notamment le calendrier de 260 jours, les mythes évoquant les multiples créations du monde, l’importance du couple jour-nuit (à la base de nombreuses autres oppositions) et la figure ambivalente des jumeaux.

En s’appuyant sur de nombreuses sources comme les manuscrits pictographiques, le Popol Vuh ou les récits des premiers chroniqueurs, Karl Taube fait un tour d’horizon des principaux récits aztèques (première partie), maya quiché et yucatèque (deuxième partie). On y apprend que le mythe du déluge n’est pas un privilège chrétien et on y voit réaffirmé l’importance du maïs, chair et sang des hommes. La troisième partie en forme de conclusion résume les principales figures de la mythologie aztèque et maya et fait l’état des lieux des recherches concernant les mythes mésoaméricains.

Facile d’accès, cet ouvrage est une bonne introduction à la pensée mésoaméricaine, même si l’on regrette qu’il n’y ait pas plus de mythes discutés, et que ceux qui le sont ne soient pas toujours mis en contraste.

Points forts

• Un ouvrage clair et facile d’accès. Une bonne introduction qui présente la région et les thèmes abordés.

• Un travail de regroupement mythes aztèques et mayas, qui permet de mettre en avant l’unité de pensée.

M.E