Nombreuses illustrations, une carte, annexes : plan des principaux monuments, notices sur les centres culturels et artistiques, lexique.
Sommaire
Résumé
L’ouvrage est constitué pour l’essentiel de commentaires d’œuvres. L’intérêt pour l’art islamique se manifeste en Occident à la suite de la campagne d’Égypte de Bonaparte. Au XXe siècle, cet art est reconnu et trouve sa place à l’Institut du monde arabe (IMA, 1987) et au musée du Louvre (1993).
Il doit ses constantes à l’islam (chap.1), en particulier la prépondérance de l’ornement (voir O. Grabar).
Le chapitre 2, « L’islam constructeur », relève les caractéristiques communes des villes (voir L’islam, dir. B. Lewis, chapitre « Cités et citoyens » d’O. Grabar) et présente la mosquée de Kairouan (« Une forteresse intérieure ») et la diversité des types de mosquée (Turquie, Iran).
L’image (voir S. Naefs’épanouit dans l’illustration (chap. 3) : deux exemples en montrent le raffinement, La taverne d’Anah (XIIIe siècle ; Irak) et La folie du Shaykh Sanân (XVIe siècle).
Pour la calligraphie (chap. 4), deux œuvres sont retenues : une feuille parchemin d’un Coran coufique et la Tughra de Soliman. Cet « art du geste » (p. 63) a évolué du style coufique au cursif.
Le chapitre 5 développe un thème essentiel dans l’art islamique, l’ornementation, représentée par trois œuvres : Panneau à l’oiseau Égypte (fin IXe), Panneau de céramique, arabesques (Tunisie, XVIIIe), enfin un frontispice du Coran avec le motif de l’étoile.
« Le langage des objets » (chap. 6) est exemplifié par trois œuvres qui symbolisent la foi (tapis de prière, Turquie XVIIe), le pouvoir (pyxide Cordoue Xe) et le savoir (astrolabe 1640). Le dernier chapitre est une « visite guidée » dans des miniatures, illustrations du poème épique persan de Ferdowsi (vers 940-1020), le Livre des Rois, qui proviennent des 58 miniatures d’un manuscrit du XVIe siècle.
Points forts
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Le principe pédagogique de la collection : la sélection d’œuvres majeures et représentatives, ici douze chefs-d’œuvre de l’art islamique avec une illustration de qualité, en couleur, sur une page entière. Chacune des œuvres est accompagnée d’un titre marquant, par exemple, « Coran coufique, la brillance du signe » et d’un texte d’une dizaine de lignes introduisant le commentaire.
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Le choix pertinent des « tableaux » : des œuvres célèbres visibles à Paris (musée du Louvre, IMA, BNF Richelieu (à l’exception de la mosquée de Kairouan), et une sélection d’oeuvres mineures mais d’une grande élégance (Tughra de Soliman, ornements de panneaux ou de Coran…).
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La dimension symbolique de la réflexion de l’auteur : l’ornement se prête à l’interprétation, par exemple la faune, l’étoile, le jardin (chap. 5).
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Une excellente leçon de lecture de miniatures du manuscrit du Livre des Rois acquis par l’antiquaire français G. Demotte vers 1910 et dont le Louvre possède trois pages: analyse de la mise en page, des thèmes iconographiques ; art du récit et de la dramatisation (chap. 7).
Utilisation possible dans les programmes scolaires
primaire |
arabe |
l'art oriental |
5ème |
histoire |
monde musulman: le Coran, la diffusion de l'islam |
4ème et 3ème |
espagnol LV2 |
la science arabe, Cordoue, l'Alhambra |
collège |
arabe |
esprit et création, art et architecture |
2de |
arts plastiques |
productions artistiques des civilisations islamiques |
2de |
histoire |
la Méditerrannée au XIIème siècle |
lycée |
arabe |
calligraphie |
Domaines religieux : Islam, Islam : Arts, Islam : Généralités
Guide des ressources : Information : Ouvrages
Référence du document
Recension : « Clévenot Dominique, CLÉVENOT Dominique, L’art islamique, Paris, Scala, Tableaux choisis, 1997, 128 p. » 2007, , IESR - Institut d'étude des religions et de la laïcité , mis à jour le: 12/16/2016, URL : https://irel.ephe.psl.eu/ressources-pedagogiques/comptes-rendus-ouvrages/clevenot-dominique-lart-islamique-paris-scala