Sommaire

Résumé

Cet ouvrage présente une sélection de textes fondateurs de la pensée confucéenne, précédée d’une introduction d’une vingtaine de pages. L’auteur y présente dans un premier temps la personne et la pensée de Confucius telles qu’elles apparaissent dans la tradition chinoise. Vient ensuite un développement sur les héritiers du Maître et une présentation des textes de l’anthologie. Celle-ci contient six documents essentiels puisés dans des éditions anciennes mais fiables. Les Entretiens de Confucius sont attribués aux disciples du Maître et se présentent sous la forme de courts dialogues et d’aphorismes sur des sujets variés mais liés la plupart du temps à des questions de politique ou d’éthique. Le texte est quasiment intégral. La Grande étude et l’Invariable milieu sont deux courts documents discursifs, également attribués à des disciples de Confucius. Ils sont cités dans leur intégralité. Le Mencius est un long texte attaché au nom de Mengzi (380-289 av. J.-C.), un penseur postérieur à Confucius qui se donna pour tâche de transmettre le confucianisme à une époque où celui-ci était quelque peu en retrait. À la différence du Confucius des Entretiens, Mengzi exprime ses idées essentiellement sous forme d’anecdotes ou d’exposés, souvent très riches du point de vue philosophique. L’auteur ne reproduit que des extraits significatifs de l’œuvre, étant donnée la longueur de celle-ci. Le Livre de la piété filiale, reproduit intégralement, est un petit manuel consacré à l’un des points essentiels de la pensée confucéenne : le respect des aînés, et en particulier des parents. L’auteur cite en outre quelques extraits du Traité des rites. Les quatre premiers documents cités sont connus sous le nom des Quatre livres et furent parmi les fondements de l’éducation traditionnelle chinoise.

Le Livre de la piété filiale est donné dans la traduction de Pierre Martial Cibot (1727-1780), les autres textes, dans celle de Séraphin Couvreur (1835-1919). La transcription utilisée dans toute l’anthologie est le pinyin.

Points forts

• Un choix judicieux parmi les textes fondateurs du confucianisme.

• Une introduction historique claire et bien documentée.

• Une bibliographie sélective permettant d’aller plus loin.

DC