Sommaire

Résumé 

Le sous-titre de l’ouvrage fait allusion au principe proclamé dans les Constitutions de 1946 et de 1958, il se situe directement dans le prolongement des deux livres précédents d’Émile Poulat sur la laïcité : Liberté, laïcité. La guerre des deux France et le principe de la modernité et La solution laïque et ses problèmes. Fausses certitudes, vraies inconnues <lien > ; il se présente comme « un livre de recherche, de culture (d’une double culture, religieuse et laïque), de réflexion, et aussi d’histoires » (p. 17). Le propos de l’auteur est d’analyser comment l’idée de laïcité a pris forme historiquement et s’est concrètement réalisée. Il présente aussi les batailles d’idées qu’elle a suscitées, les mesures de droit qui l’ont instituée et les équilibres qui se sont peu à peu établis.

Les nombreuses études proposées par l’auteur sont organisées autour de quatre parties. La première intitulée « Instituer la laïcité » revient sur le statut juridique de la religion catholique sous l’Ancien Régime, le régime concordataire, puis la loi de 1905 et enfin sur « la laïcité qui nous gouverne ».

La seconde partie : « Gérer la laïcité », s’intéresse à la propriété des édifices du culte, à la question de la liberté scolaire, au statut des congrégations, au problème des sectes.

La troisième intitulée « Penser la laïcité » montre la substitution progressive dans l’histoire du principe de laïcité au principe de catholicité. Plusieurs concepts sont relus à la lumière de cette histoire : la tolérance, la religion, l’intransigeance, le problème de la majorité religieuse. Enfin, la quatrième partie, « Décoder la laïcité », décrit la place des catholiques dans le champ politique, l’héritage religieux de la culture française et la morale publique.

Points forts

• Des études très fouillées, riches d’enseignement, sur de nombreux sujets, qu’on peut lire indépendamment ; une véritable mine d’informations.

• Ce livre permet de dépasser des oppositions peu productives, par exemple entre laïcité « ouverte » et laïcité « fermée » ou points de vue croyant et incroyant, en montrant que la défense de la liberté est une nécessité pour tous et que la laïcité exige le débat démocratique.

Usage dans les programmes scolaires

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