"Comme son origine etymologique l'indique, la relique était "le reste" d'un personnage dont le peuple des fidèles et l'Eglise, de façon plus ou moins officielle, reconnaissaient la sainteté. Il pouvait s'agir de toute ou partie de sa dépouille corporelle, mais aussi d'un objet lui ayant appartenu ou ayant été en contact avec ses ossements. Les reliques les plus prestigieuses étaient celles du Dieu-Homme, le Christ, y compris les instruments de sa Passion. Par le biais de la relique, le virtus du saint personnage se manifestait dans le monde terrestre en effectuant des miracles ou en facilitant la montée au Ciel de celui qui était enterré dans sa proximité. "
Référencé par:- KAPLAN Michel, La chrétienté byzantine, du début du VIIe siècle au milieu du XIesiècle. Images et reliques. Moines et moniales. Constantinople et Rome, Paris, Sedes, “ Regards sur l’Histoire ”, 1997, 196 p.
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